Grosse baisse de régime depuis quelques temps. Comment retrouver une énergie et une motivation qui semblent bel et bien envolées ? Difficile de me dépêtrer de mes soucis de couples et des embûches du travail.

Comme si l’un n’allait jamais sans l’autre. Il suffit que l’on traverse une période de troubles avec Antoine pour que tout parte en vrille dans mon boulot.

Pourtant je suis certaine qu’il n’y a pas de lien entre l’un et l’autre.

A moins que le stress du travail ne me rende insupportable au quotidien. Cette explication serait valable si nous partagions une vie à deux, ce qui n’est pas le cas.

Il faut d’ailleurs que je m’affranchisse de cette culpabilité qu’il essaye de faire reposer sur mon dos.

Je ne suis en rien responsable du fait qu’il ne supporte pas les disputes. Je suis méditerranéenne. Je hausse le ton pour dire les choses et pour désamorcer les bombes. Il souhaite s’éloigner et ne pas parler des vrais problèmes de notre couple. Un couple est une addition. Deux personnes qui apportent au jour le jour leur pierre à l’édifice… pas une seule qui serait coupable de tous les torts.

Comment lutter contre la distance géographique qui nous sépare, si c’est pour se réfugier dans le silence et l’absence de nouvelles à la moindre anicroche ?

Je suis une fille… et ma logique de fille m’empêche peut être de comprendre ! Vous savez, le vieil adage, les hommes de Mars, les femmes de Vénus… ou l’inverse, enfin, nous ne venons pas de la même planète en tout cas.

Je préfère une bonne grosse dispute, des cris, des larmes pour passer à autre chose. Je refuse son silence et sa manière de s’enfermer dans sa coquille à la moindre difficulté dans notre couple.

Comment rendre compatibles ces deux sentiments ? Ma furie et sa léthargie ?

Un week end raté :

• C’est rester à Paris en célibataire quand un super week end en amoureux était annoncé à Saint-Paul de Vence depuis un mois.

• C’est s’entendre dire « j’ai besoin de distance, j’aimerai qu’on fasse une pause ».

• C’est ressortir les pulls d’hiver qui étaient déjà rangés au fond du placard.

• C’est aller au cinéma et voir que la séance est complète.

• C’est avoir mal noté le code de l’immeuble de cette copine et rester 20 minutes à tapoter toutes les combinaisons possibles au pied de l’immeuble.

• C’est rentrer chez moi et retrouver mon orchidée chérie, amoureusement cultivée depuis 6 mois, cassée en deux par Gamin.

C’était mon week end… (de merde).

Heureusement quelques petites consolations :

• Mon dimanche après midi au square avec cette actrice célèbre venue s’installer à côté de moi pour discuter de sa fille.

• Les œufs en chocolat du Bon Marché.

• Les macarons de chez Ladurée.